Pour se soustraire aux assiduités de son beau-père, Arlette Dalimours quitte sa province pour vivre seule à Paris. Devant toucher l’héritage d’une tante très riche le jour de son mariage - c’est là une clause du testament de son originale parente – Arlette contracte une union « blanche » avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle, moyennant une pension qu’elle lui versera. Arlette devient donc Madame Lussan, mais son mari « pour rire » meurt subitement une année après sans que les époux aient pu se revoir. Quand, plus tard, Arlette fera la connaissance d’un jeune homme, Pierre, qui l’aime et qu’elle aime, elle n’osera pas lui avouer la supercherie de son mariage avec Monsieur Lussan. Et ce Pierre – elle l’apprendra bientôt – n’est autre que le neveu... de son premier mari. Sera-t-il son second époux? Mais il est des supercheries qui coûtent cher à leurs auteurs...