Avec Le Manteau et Le Nez, Le Journal d'un fou est considéré comme l'une des nouvelles les plus marquantes de Gogol. C'est un journal intime qui commence de la façon la plus normale ; le narrateur, Poprichtchine, parle de son travail, puis d'une femme qu'il convoite, puis des signes de glissement commencent à apparaître, faisant vaciller sa réalité jusqu'à finir dans le délire le plus complet. Cette nouvelle est une illustration troublante de l'irruption douce, et non brutale, de la folie qui vient insidieusement remplacer notre réalité.