L'auteur donne la parole à une jeune femme de chambre d'origine bretonne, dénommée Célestine. À travers le regard de la jeune soubrette, qui perçoit le monde par le trou de la serrure, il nous fait découvrir les nauséabonds dessous du « beau monde », les « fausses morales » des classes dominantes et les turpitudes de la société qu’il pourfend.
Échouée dans un bourg provincial chez des notables qui doivent leur richesse injustifiable aux filouteries de leurs « honorables » parents respectifs, Célestine évoque, au fil de ses souvenirs, toutes les places qu’elle a faites depuis des années, dans les maisons les plus huppées, et en tire une conclusion que le lecteur est invité à faire sienne :