C’était une opinion bien établie dans la famille et même dans Saint-Géran, que jamais on n’avait vu deux frères vivre ensemble sous le toit d’un Guilo.
En effet, les vieilles gens rappelaient que par un rapprochement fatal, chaque fois que l’épouse d’un Guilo avait donné le jour à un deuxième enfant mâle, toujours cette naissance avait été suivie de douloureux événements.
Rien, cependant, cette fois-ci, n’avait paru devoir confirmer cette tradition, et petit à petit, le pécheur et sa femme oublièrent la terreur qui les avait assaillit à la venue de leurs fils.
Ils venaient d’atteindre leur vingt-troisième année, quand commence cette histoire...