Du Côté de chez Swann
Om bogen
Entre les murs d'un appartement du boulevard Haussman, Marcel Proust écrit «Du Côté de Chez Swann», la première partie d'un monument romanesque, «À la recherche du temps perdu». À la porte de son génie littéraire, c'est une projection de souvenirs qui nous parvient, comme narrée par une voix profonde et sensible, à la recherche de sensations, d'un temps perdu que les méandres de la mémoire s'attèlent à raviver. Lorsqu'on dépasse son palier, on découvre une féerie où le temps et l'espace se confondent. C'est une promenade, longue mais passionnée, intelligente et poétique, dans un présent éternel, à Combray, dans les chambres de l'enfance du narrateur, et dans toute une vie à jamais féconde.
Marcel Proust (1871-1922) est sans doute l’un des auteurs le plus connu de son temps. Né à Paris, il souffre de graves problèmes respiratoires. Possédant une grande fortune, il en profite dès sa jeunesse pour côtoyer les salons littéraires. Un grand intérêt pour l’écriture le saisit, et il s’y consacre pleinement. Il publie des poèmes et entame la rédaction d’une œuvre qu’il ne continuera pas. C’est seulement en 1907 qu’il commence à écrire son chef-d'œuvre romanesque «A la Recherche du Temps Perdu», avec le premier roman «Du Côté de Chez Swann». Les cinq autres tomes sont publiés entre 1919 et 1927. C’est là un théâtre social avec plus de deux cents personnages, et une large réflexion sur la mémoire. Mais les thèmes restent vastes, et parmi les plus saisissants on y trouve l’homosexualité — Proust est l’un des premiers romanciers à aborder le sujet.