La dernière danse de Joséphine
Prix d'honneur 2008 de l'académie poétique et littéraire de Provence
Om bogen
Une nouvelle enquête policière du capitaine Ange Mattéi, sur les traces de Joséphine Baker
Après la mort prématurée de son mari, Mathilde Law est restée vivre en Dordogne avec Céleste de Lussac, sa belle sœur, et Clarissa, sa petite fille. Un jour de marché au Bugue, elle rencontre Joséphine Baker avec qui elle se lie d'une amitié indéfectible et lui reste fidèle, jusqu'à sa mort, en 1975. Bien des années plus tard, une série de crimes spectaculaires secoue ce petit coin de Dordogne, si paisible et avenant. Et l'accident mortel de Mathilde pourrait bien ne pas en être un. Le Capitaine Ange Mattéi est alors appelé en renfort par son ami Chasteneuil, complètement dépassé par les évènements. Mais sous le chaud soleil de l'été périgourdin, les meurtres s'enchaînent, et le pays s'affole. Entre rivière et coteaux, grottes et châteaux, et au gré des villages et des pâtures, l'enquête du Capitaine Mattéi sera difficile. Les témoins se taisent, les analyses d'ADN traînent et les indices manquent cruellement. Il faudra remonter très loin dans le passé, et ratisser les moindres recoins d'un Périgord Noir superbe et généreux, pour comprendre la vérité.
La dernière danse de Joséphine a reçu en 2008 le prix d'honneur de l'académie poétique et littéraire de Provence.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Martine Cadière est Waterlootoise. Elle écrit essentiellement des romans policiers contemporains dont le sujet est toujours une femme mythique, qui a des combats à mener et des idées à défendre. Un gendarme Corse, malin et suprêmement courtois, dirige les enquêtes. Martine Cadière est membre de l'association des Conférenciers francophones de Belgique, des Ecrivains belges francophones, des amis de George Sand, et académicienne de Provence.
EXTRAIT
Paris, juin 1953
Joséphine Baker était dans la salle. La Direction de l’hôtel Drouot avait été prévenue dès qu’elle était entrée. Elle était assise au deuxième rang, à gauche du couloir, seule. La vente commença. Le commissaire-priseur, les crieurs et les Savoyards guettaient attentivement les enchères. Il y avait ce jour là une vente cataloguée, avec un lot important de meubles régionaux et de tableaux dix-neuvième, et puis une petite série de cannes musiciennes. Des cannes-flûtes à bec, des cannes-ocarinas, des cannes-hautbois…
Joséphine Baker acheta une rarissime canne-violon, datant du dix-huitième, de facture anonyme. C’était le lot 134. Il n’y eut qu’une seule enchère.