La Fortune des Rougon
Om bogen
Au lendemain du coup d’Etat du 2 décembre 1851, deux jeunes amoureux idéalistes se donnent rendez-vous dans la ville provençale de Plassans. À l'aube du second Empire, Silvère et Miette observent les républicains insurgés progresser dans les rues et les quartiers. Sous le chant exaltés de La Marseillaise, tous deux se mêlent aux insurgés.
«La Fortune des Rougon» est autant une histoire d'amour que celle d'un soulèvement républicain. Mais c'est aussi — et surtout — la généalogie des Rougon-Macquart à la double lignée légitime et bâtarde. Premier roman de la série, Zola fait paraître en 1871 les prémisses d'une lente ascension familiale, et un chef d'œuvre du mouvement naturaliste.
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant...) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse...!»