La Joie de Vivre
Om bogen
Orpheline à dix ans et à la tête d'une immense fortune, Pauline Quenu est confiée à la famille Chanteau dans un petit village normand au bord de la mer. Attendris par le caractère doux et la joie de vivre de la petite fille, M. et Mme Chanteau se sont jurés de ne jamais toucher à sa fortune. Mais peu à peu, les promesses s'envolent. Le mer ronge la falaise, la santé mentale de leur fils Lazare se dégrade face aux ambitions que Mme Chanceau impose, et l'héritage de Pauline est dilapidée…
Après «Au Bonheur des Dames», ce douzième volume des «Rougon-Macquart» est un roman où la joie de vivre de Pauline s'érode sous les coups incessants d'une famille et d'une mer destructrice.
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant…) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse…!»