Invité en Sologne à une partie de chasse, Lord Blackenfield fait une chute de cheval et est soigné par la fille du garde-chasse, Nicole Grammont, que, peu de temps après, il épouse. Les manières simples et spontanées de Nicole déplaisent à son mari qui les lui reproche sans indulgence.
– Vous ne devez pas vous conduire ici comme la fille d’un garde-chasse ! lui lance-t-il, un jour, au paroxysme de la colère.
– Je vous défends de me parler ainsi, réplique-t-elle, mon père était un homme bien élevé et n’insultait pas les femmes !
Plutôt que de supporter humiliation sur humiliation, lady Blackenfield, qui a touché le fond de toutes les amertumes, s’enfuit, laissant son fils Michaëlis à son mari, lequel entend assumer seul son éducation. La coupe est pleine...
Et chaque soir, devant le portrait de sa mère, l’enfant dépose quelques fleurs. « Ça c’est une maman de papier... C’est une image... comme dans les livres. »