Dans Études socialistes Jean Jaurès expose ses opinions critiques sur les courants actuels des mouvements communistes. L'écrivain, tout en restant fidèle au matérialisme historique et au marxisme, affirme que pour la France Le Manifeste du parti communiste n'est plus pertinent. Il propose ainsi une approche réformiste du communisme, qui sera adoptée par son Parti socialiste français. Dans les articles, Jaurès aborde divers sujets, dont celui de la grève générale. Les penseurs de la grève générale révolutionnaire utilisent un langage trop vague et très polarisant. Pour Jaurès, l'idée que des révolutionnaires professionnels manipulent une grève devenue générale sans que les grévistes comprennent le but final est anti-démocratique. Ainsi, la grève générale ne peut être qu'une stratégie de désespoir à employer uniquement comme avertissement à la classe possédante et ne doit pas être une méthode de révolution et de prise de pouvoir.
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