L'Adieu aux loups
Un roman régional fascinant
Tietoa kirjasta
Des querelles villageoises dans le Massif central...
Après des années passées à Paris, Jean Clermontel, ébéniste de talent, rentre au pays pour s’installer à son compte. Mais par-dessus tout, il est mû par le désir de retrouver, dans sa maison à l’orée des bois, son vieux père, Moïse, menuisier de son état, et aussi, à l’occasion, meneur de loups, sur ce sublime plateau de Millevaches.
Son retour est salué par tous… Même par la petite meute de loups de la forêt de Mirambe. De par sa présence devant l’habitation, elle vient lui signifier qu’il a été accepté par le couple dominant. La question des loups met tout le village en émoi. Les affrontements entre ceux qui acceptent la présence des canidés et ceux qui sont bien décidés à les exterminer sont parfois virulents. Les battues se multiplient, tuant nombre de bêtes. Le temps est compté. Jean Clermontel réussira-t-il à sauver la dernière meute ?
Troublant et intriguant, ce roman met en scène des tranches de vie et des personnages à contretemps.
EXTRAIT
Çà et là, au sein de cet univers sauvage, une population restait accrochée à cette glèbe qui l’avait nourrie, des siècles durant.C’était un peuple de paysans,de gens durs à la peine, fidèles à ce terroir qui les avait vus naître. Éloignés de toute grande voie de communication, de toute modernité, n’espérant plus grand-chose de la vie, si ce n’est de cultiver quelques arpents de céréales et d’élever un maigre troupeau de moutons ou de bovins, ce qui leur permettait d’avoir toujours le boire et le manger, fallait-il qu’ils l’aiment ce plateau de Millevaches.
En cette année 1905, blotti à l’orée de la forêt de Mirambe, se trouvait un village qui faisait de la résistance. La Villate était un bourg d’environ cinq cents âmes localisé au sud-est du plateau. Proche de la ville d’Ussel et du département du Cantal, sa situation géographique avait toujours été propice à une diversité d’échanges commerciaux. Aussi, le village était-il assez prospère avec une multitude de boutiques, des artisans et même un petit hôtel-restaurant qui,à la bonne saison, accueillait quelques citadins venus découvrir ce lieu charmant, bucolique, et en particulier cette belle et immense forêt constituée en grande partie de feuillus souvent plus que centenaires et qui s’étendait jusqu’aux portes de la région d’Auvergne.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Un petit bijou du style régionaliste et fantastique, à la fois conte et peinture sociale. – La Montagne
À PROPOS DE L’AUTEUR
Pierre Rétier sait saisir les petits détails pleins de sens de la vie quotidienne. Cette sensibilité se traduit sous sa plume par un style à la fois réaliste et naturel. Il fait également preuve de tendresse et de compassion envers ses personnages, ce qui ne l’empêche pas de rire d’eux parfois… Des romans efficaces et captivants. De remarquables mélanges de suspens et de sentiments.