Le maître de la vigne
Thriller mystique
Tietoa kirjasta
« Je suis né à Berlin le 22 août 1921... » Ainsi débute le récit de la vie de Nicolas Rambert, moine de l'abbaye bénédictine de Saint-Maur.
D'abord nazi fanatique, devenu meurtrier par nécessité, cet amateur d'art et restaurateur de génie fuit l'Allemagne. A Zurich, il offre ses services à Helga Strausser, directrice d'une galerie pour le compte d'un groupe bancaire du même nom. Victime du chantage d'Helga, véritable incarnation du mal, il est contraint de devenir son homme de main.
Après quinze ans passés à la National Gallery, c'est une expérience intérieure d'une rare intensité qui le conduit au monastère. S'ensuivent quarante années de sécheresse spirituelle et de culpabilité. Pour l'aider, le père abbé lui enjoint d'écrire le récit de sa vie.
Ce roman étrange à plus d'un titre pose deux questions fondamentales : le mal peut-il servir le bien, un fil rouge relie-t-il les événements successifs de l'existence de chaque être humain lui conférant son unicité et son sens ?
Un thriller mystique aux frontières de l'indicible, là où la contemplation prend le relais de la parole.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Willy Deweert a été professeur de rhétorique au Collège jésuite Saint-Michel à Bruxelles. Il est notamment l'auteur du best-seller Les Allumettes de la sacristie. Il vit à Bruxelles. Auteur du Manuscrit de Sainte-Catherine et du Maître de la vigne, il est l'inventeur du thriller mystique.
EXTRAIT
Je suis né à Berlin le 22 août 1921 dans une famille de modeste extraction sous le nom de Kurt Geissler. Mon père, Walter, blessé à la jambe au cours de la Grande Guerre, en conserva une légère claudication. Après l’armistice, il trouva un emploi dans une banque. Quant à ma mère, une grande et belle femme, d’une vive intelligence, infirmière durant le conflit, elle s’engagea en 1919 dans le mouvement révolutionnaire d’extrême gauche de Rosa Luxemburg. Suite à l’assassinat de cette dernière, elle se consacra corps et âme à ce qu’elle considérait comme un devoir de mémoire envers son idole. Quand je pense qu’elle a tourné casaque et adhéré au nazisme avec le même fanatisme ! Mes parents tiraient le diable par la queue. Le mark dégringolait à vue d’œil et les denrées alimentaires atteignaient des prix astronomiques.