Le manuscrit de Wittenberg
Roman historique
Tietoa kirjasta
Une quête haletante à travers l'Allemagne et la France du 16e siècle !
Nous sommes en mai 1525. Le manuscrit de Wittenberg, unissant les pensées réformatrices des théologiens Martin Luther, Thomas Münzer et Johann Cochlaeus, est dérobé en pleine guerre des paysans.
Alors, une incroyable poursuite s’engage. Aidé de ses amis, Claus Bürger et la troublante Ketterlen Rohrbach — fille du chef des bandes du Neckar —, se lancent à la recherche d’un émissaire strasbourgeois censé détenir le manuscrit. Mais ils ne sont pas seuls : des agents de Thomas Münzer et de Florian Geyer, chef de la légion noire sont aussi sur ses traces.
Des pistes mènent séparément les acteurs de cette histoire depuis la Bavière jusqu’au pied des Vosges livrées aux flammes et aux assauts des mercenaires du duc de Lorraine.
Qui détient le fameux manuscrit ?
L’énigme sera finalement résolue par Claus Bürger, soixante ans plus tard, en 1585.
Un roman historique digne des meilleurs thrillers !
EXTRAIT
Lorsque les fermiers d’ici se penchèrent sur moi, pensant que mon esprit s’était préparé à quitter son enveloppe charnelle, ils estimèrent que leur ayant porté secours je devais être emporté et soigné dans leur montagne. Et comme en vainqueur de la mort je me suis soulevé de ma paillasse le jour du Seigneur, ils me donnèrent le surnom de Diemunsch. Les lueurs naissantes de ce jour lointain en baignant ma fenêtre oignirent aussi leur front : j’étais à eux. C’était quelques jours après la malheureuse bataille de Scherweiler en pays d’Alsace, en l’année 1525. À cause d’un livre écrit par des hommes d’église de ce temps à Wittenberg en Saxe, je suis entré dans leur vie et j’ai appris leur langue qui est le welsche, une langue parlée dans les montagnes des Vosges. C’est aussi par ce nom que l’on désigne les habitants de cette contrée, et moi compris, par ignorance de mes origines. Car, autant qu’il plaira à Dieu de m’en souvenir, mon nom est Claus Bürger et je suis né sujet du duc de Württemberg.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Denis Leypold est docteur en histoire et responsable scientifique au Musée de minéralogie de l’Université de Strasbourg. Fils et petit-fils de forestier, il se passionne pour la nature, la poésie, la photographie, l’histoire et l’architecture médiévale, ainsi que pour l’écriture à laquelle il a consacré son premier roman Johann de Salm publié en 2013, et un ouvrage d’art Eglises - Kirchen, voyage photographique - eine Fotoreise en 2014. Né en Alsace en 1953, il vit près de Strasbourg.