Les Habits Noirs
Tietoa kirjasta
En 1825, André Maynotte vit à Caen avec sa femme et leur nourrisson. Ils sont simples, joyeux, honnêtes, et le travail d'armurier d'André rapporte bien. Mais alors que tout allait pour le mieux, une sombre affaire vient briser le bonheur de la famille. M. Bancelle, un riche banquier, s'est fait voler les 400 000 francs qu'il conservait précieusement dans un coffre-fort. Tous les indices pointent vers André: il a travaillé sur le coffre, et le voleur a perdu dans un piège un brassard de fer qui appartient à l'armurier...
Paru en feuilleton en 1863, «Les Habits Noirs» est le premier volume d'un cycle littéraire du même nom, et qui relate les histoires de bandits appartenant à l'organisation criminelle secrète qui défrayait la chronique sous la Restauration.
Paul Féval (1816-1887) est un écrivain français né à Rennes, dans une famille chrétienne. Au collège, alors que la période des troubles révolutionnaires s'installe en 1816, Paul se montre monarchiste. Il est renvoyé, et passe la fin de son collège chez son oncle en campagne, où l'on parle de batailles sanglantes et de conspiration – séjour qui l'influencera profondément dans ses écrits. Il s'oriente vers le droit puis la banque, mais ce n'est pas pour lui. Il préfère amplement le monde de la littérature. Là, on le dirige vers un milieu catholique et royaliste. Il publie son premier texte en 1841 dans «La Revue de Paris», et est peu à peu remarqué pour ses talents. En 1843 sort «Les Mystères de Londres», en roman-feuilleton, et connaît un succès immédiat. Il s'empresse alors de rédiger trois autres parties qu’il continue jusqu'en 1844. Écrivain très engagé politiquement, il décide tout de même de rester parfois neutre. Ainsi, il s'illustre dans tous les genres à succès de l'époque : roman de cape et d’épée («Le Bossu»), 1857 mystère urbain, récits bretons («La première aventure de Corentin Quimper», 1876) ou le récit fantastique («La Vampire », 1865).
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