L'Imitation de la bienheureuse Vierge Marie
Tietoa kirjasta
« Le Livre de L'IMITATION DE JÉSUS, le plus beau des livres sortis de la main des hommes, devrait avoir pour pendant L'IMITATION DE MARIE. »
Cette traduction de l’oeuvre de Thomas A Kempis est enrichie par des homélies et des méditations de l’abbé d'Albin de Cigala. Cet ouvrage mystique d’une qualité indéniable fut primé par l’Académie Française.
La « sainteté de Marie » c’est « la plénitude de l’Esprit Saint en elle », nous a récemment rappelé le pape François. Nous nous devons de l’imiter et ce magnifique texte nous remémore ses mystères joyeux, douloureux et glorieux. Il nous guide sur le chemin vers une vie plus heureuse en nous confiant à elle, la bienheureuse Vierge Marie, la mère de Jésus et notre mère à tous.
EXTRAIT «III. Prière pour demander l'apaisement du cœur.
6. Venez, ô Marie, mère tendre et suave, rendre visite à mon âme en sa tribulation. Vous seule pouvez donner la paix, car seule vous savez adoucir les souffrances du cœur. Venez tendre la main au serviteur tombé, venez le relever par la grâce, à nouveau ! Hâtez-vous, ô Marie, mère choisie de Dieu, de nous montrer à tous, une fois encore, l'abondance de votre commisération. Vous le voyez, j'en suis réduit aux extrémités, mais je ne vous ai point oubliée cependant et je ne vous oublierai jamais, ô ma mère ! (Sermons aux Novices, Serra. XXV.)
HOMÉLIE : DE LA MALADIE ET DE LA SOUFFRANCE
I. - Parmi les douleurs humaines, la maladie a des souffrances et des tristesses à nulles autres pareilles. Elle déchire le corps, en même temps qu'elle ronge l'âme. Marie a connu, au pied de la croix, la souffrance la plus angoissante et le déchirement le plus violent. Nous ne lisons pas qu'elle ait souffert de la maladie proprement dite. Son corps immaculé ne devait point connaître nos infirmités. La mort, elle-même fut pour Marie une dormition, plutôt qu'une consomption.
II. - Mais si Marie ne souffrit point de la maladie, elle eut à supporter tontes les autres souffrances : les déchirements du cœur, les amertumes de la séparation, les angoisses de l'incertitude. Apprenons d'elle à les supporter avec force, sinon avec amour. Il faut avoir l'âme de Marie et le cœur de sainte Thérèse pour dire avec foi : ou souffrir ou mourir. Nous disons plus volontiers : vivre et jouir.
III. -Demandons à Marie, reine, vierge et martyre, comme l'appelle l'Église, de nous apprendre à supporter les douleurs et la maladie, avec le calme d'une reine, avec la douceur d'une vierge, avec la force d'une martyre. »