Mensonges
Tietoa kirjasta
Suzanne Moraines est une femme riche et belle, aimée d'un mari qui a une confiance absolue en elle. Pourtant, depuis quelques temps déjà, Suzanne ment. Elle côtoie en secret un amant plus âgé qui lui offre avec discrétion tout le luxe dont elle rêve ; ainsi que ce nouvel arrivant, le jeune poète René Vincy, qui, pour la première fois de sa vie, découvre l'amour passionnel. À la fois sage épouse, amante capricieuse, et amoureuse chaste, Suzanne découvre l'amour sous toutes formes...
Paul Bourget érige là un chef-d'œuvre du roman d'analyse psychologique. Il y examine avec minutie les bouleversements que causent les passions, ainsi que toutes les facettes d'un des sentiments les plus complexes en littérature : l'amour.
Poète, romancier et critique, Paul Bourget (1852-1935) a grandement influencé la littérature et les lettres françaises. Issu d’Ardèche, il grandit en Auvergne qui l’inspirera pour quelques romans. Dès ses premiers pas dans les salons littéraires et au « Vilains Bonshommes », il rencontre Paul Verlaine, Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé, Albert Mérat, Arthur Rimbaud, ainsi qu’André Gill. D’abord tenté par le roman d’analyse expérimental, ses premiers romans « Cruelle énigme » (1885), « Un crime d'amour » (1886) et « Mensonges » (1887) sont un succès. À compter de « Le Disciple », son œuvre majeure, Paul Bourget s’oriente vers le roman à thèse — d’idées. Il analyse désormais les causes et l’origine en plus des mœurs. Il publie par la suite des romans psychologiques « L'Etape » (1902), « Un divorce » (1904) et « Le Démon de midi » (1914). Sujet à un bouleversement intérieur, Paul Bourget se convertit au catholicisme, et tente dès lors une synthèse entre la science et la foi.