« Elle était mince et fragile, avec un fin visage qui semblait ciselé dans un ivoire chaud et doré. De’ toute sa personne émanait une profonde tristesse... Dans un éclair, Daniel eut soudain l’impression qu’il donnerait sa vie pour inonder de joie ce visage. »
Elle, c’est Anne de La Boissière, surnommée « Sainte-Sauvage », parce qu’elle fuit farouchement le monde. La mort de son père la laisse sans ressources. Leur château de La Muette sera vendu... Le liquidateur n’est autre que Daniel. Son grand-père fut cependant le berger, puis devint le créancier du père de la jeune fille.
Daniel s’éprend passionnément de « Sainte-Sauvage » qui est troublée par tant d’amour et de ferveur... jusqu’au jour où elle découvre de quelle famille est issu Daniel. Quoi ! s’allier à ces gens! Épouser ce garçon dont l’aïeul a dépouillé son père... Jamais!
L’a-t-il vraiment dépouillé ? Dès qu’elle cherche à savoir, Anne n’est pas au bout de ses surprises ! Même de celles de son cœur...