Sois zen et tue-le
Les enquêtes de Cicéron
Tietoa kirjasta
Retour vers le passé...
Nonchalant et séducteur malgré lui, Cicéron Angledroit est détective privé en banlieue parisienne. En manque d’argent, il accepte l’étonnante offre de Madame Costa : enquêter sur la mort de son mari enterré depuis dix ans. Ses aventures rocambolesques ne font que commencer...
Mais qu’est-ce qu’il lui prend, à la mère Costa, de me demander d’enquêter sur la mort de son mari enterré depuis dix ans ? Si j’accepte, c’est bien parce que j’ai besoin de sous ! Et puis il y a cette histoire de truands de banlieue qui explosent à chaque coin de rue. Et ces SDF qui n’en sont pas... Ajoutez une ou deux femmes mariées, un Yorkshire, mélangez le tout et dégustez ! Mais c’est qui qui tue ? Pour le savoir, il va falloir me suivre, moi Cicéron Angledroit, jusqu’au bout de cette histoire...
Découvrez sans tarder la première enquête trépidante du détective privé Cicéron Angledroit !
EXTRAIT
Cicéron Angledroit… Ça vous épate hein, ça, comme nom ? Et pourtant, ça fait trente-cinq ans que je me le traîne. « Angledroit » ils n’y pouvaient rien, mais « Cicéron », quand même ! Je leur en ai voulu longtemps. Enfin quand je dis « leur » je devrais dire « lui », car ma mère, quand je suis né, elle parlait à peine le français. Alors ce genre de jeu de mots lui passait un peu au-dessus. Lui, mon père, ce devait être un rigolo… ou, du moins, devait-il le croire. Ma mère, il l’avait ramenée de je ne sais quel voyage en Yougoslavie. Probable qu’il l’avait achetée comme on achète un souvenir. Une femme, vous parlez si ça va bluffer les potes, et belle avec ça ! Bien sûr elle ne parlait ni ne comprenait notre admirable langue de Shakespeare VF mais, au moins, quand elle l’ouvrait, il pouvait imaginer qu’elle le félicitait. Il a quand même attendu mes dix-huit mois et nos premiers balbutiements en français à ma mère et moi pour nous laisser Quimper. Juste le temps de me déclarer à l’état civil sous ce prénom débilisé par son nom.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une écriture gouailleuse, jubilatoire, des trouvailles littéraires fort bienvenues, et des éclairages sur cette terra incognita que représente la banlieue pour les provinciaux, qui ne la connaissent en général qu'à travers la vision tronquée qu'en donnent les médias... Un vrai coup de cœur ! - Jean Failler
Certains auteurs écrivent en blanc cassé, d'autres en rouge hémoglobine, Cicéron Angledroit rédige en noir tendresse. - Les Lectures de l'Oncle Paul
À PROPOS DE L'AUTEUR
Banlieusard pur jus, Cicéron Angledoit - de son vrai nom Claude Picq - est né en 1953 à Ivry, ceinture verte de Paris transformée depuis en banlieue rouge.
« Poursuivi » par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu’au bac, il est entré dans la vie active par la voie bancaire. Très tôt il a eu goût pour la lecture : Céline, Dard, Mallet… Et très tôt il a ressenti le besoin d’écrire.
Muoto:
Kielet:
ranska