La vie de sainte Lydwine a été successivement écrite par trois religieux qui furent, tous les trois, ses contemporains :
Jan Gerlac, son parent, sacristain du monastère augustin de Windesem. Il vécut pendant de longues années, auprès de la sainte, dans sa maison même, et il nous raconte de visu son existence.
Jan Brugman, frère mineur de l’Observance. Il reprit l’histoire de Gerlac qu’il traduisit du teuton en latin et il l’amplifia surtout avec les renseignements que lui fournit Jan Walter de Leyde, le dernier confesseur de Lydwine.
Thomas A Kempis, sous-prieur des chanoines augustins du Mont Sainte Agnès, près de Zwolle ; sa relation est un abrégé de celle de Brugman, mais elle contient des détails inédits qu’il recueillit dans l’entourage de la Bienheureuse, à Schiedam même.