Les Habits Noirs V -- Maman Léo
Description of book
«C’était un des premiers jours de novembre, en 1838, un mois après la catastrophe qui termine notre récit, intitulé L’Arme invisible. La mort étrange du juge d’instruction Remy d’Arx, avait jeté un étonnement dans la ville, mais à Paris les étonnements durent peu, et la ville pensait déjà à autre chose.»
On dit que le plan de l'arme invisible a quelque chose à voir avec Maman Léo, une dompteuse de fauves, connue sous le nom de Léocadie Samayoux. Ce plan, c'est un travail excellement ficelé de la part du colonel Bozzo-Corona. Dorénavant, la justice ne sévira plus sur les Habits Noirs, le procureur est mort, et les amants sont condamnés. Mais le colonel a pris de l'âge, et les ambitions des autres membres de l'organisation criminelle sont grandes...
«Maman Léo» est la suite du «Secret des Habits Noirs», et le cinquième tome du cycle littéraire des «Habits Noirs».
Paul Féval (1816-1887) est un écrivain français né à Rennes, dans une famille chrétienne. Au collège, alors que la période des troubles révolutionnaires s'installe en 1816, Paul se montre monarchiste. Il est renvoyé, et passe la fin de son collège chez son oncle en campagne, où l'on parle de batailles sanglantes et de conspiration – séjour qui l'influencera profondément dans ses écrits. Il s'oriente vers le droit puis la banque, mais ce n'est pas pour lui. Il préfère amplement le monde de la littérature. Là, on le dirige vers un milieu catholique et royaliste. Il publie son premier texte en 1841 dans «La Revue de Paris», et est peu à peu remarqué pour ses talents. En 1843 sort «Les Mystères de Londres», en roman-feuilleton, et connaît un succès immédiat. Il s'empresse alors de rédiger trois autres parties qu’il continue jusqu'en 1844. Écrivain très engagé politiquement, il décide tout de même de rester parfois neutre. Ainsi, il s'illustre dans tous les genres à succès de l'époque : roman de cape et d’épée («Le Bossu»), 1857 mystère urbain, récits bretons («La première aventure de Corentin Quimper», 1876) ou le récit fantastique («La Vampire», 1865).