Visages de l'Amour
L'éternel féminin de deux grandes mystiques d'Orient et d'Occident : Mâ Amanda Moyî - Marthe Robin
Opis książki
L'histoire de deux âmes d'exception.
Deux femmes mystiques, si différentes et si semblables, l’une indienne, sage bengali, l’autre française, petite paysanne de la Drôme ; l’une hindou, l’autre catholique, deux âmes d’exception rayonnantes qui touchaient profondément ceux qui les approchaient. L’une par son regard lumineux, l’autre par sa voix sereine et joyeuse. Ni maître, ni gourou, leur connaissance ne venait pas de leur érudition mais d’une formidable intuition qui mettait les âmes à nu. L’auteur a rencontré ces deux femmes fascinantes et nous partage avec simplicité et clarté leurs expériences spirituelles uniques. Messagères pour notre temps, Ma Ananda Moyî choisit la splendeur de la sagesse et Marthe Robin, la folie de la Croix. A travers son livre, Véronique Francou souligne la vocation de la femme qui est d’humaniser notre civilisation en l’ouvrant au caractère sacré de la vie. Pour elle, l’amour aura le dernier mot. Comme l’écrit dans la préface le Cheikh Khaled Bentounès, Maître spirituel musulman, ces femmes incarnent cet éternel féminin, matrice du monde qui porte, engendre et veille le Vivant. Un cri d’ amour, un message d’espérance pour le monde.
Plongez dans un ouvrage plein de spiritualité, qui expose, avec simplicité et clarté, les expériences spirituelles uniques de ces deux grandes mystiques !
EXTRAIT
De même que Marthe a rencontré d’éminents théologiens, elle a aussi encouragé et porté la vocation de nombreux évêques, prêtres, religieux et religieuses. Dans un de ses ouvrages sur Marthe, Raymond Peyret raconte comment le père GarrigouLagrange, célèbre thomiste et professeur à l’Angelicum de Rome, a été saisi par la clarté et la pertinence de Marthe. Ce théologien de renom qui a été amené à faire plusieurs visites chez Marthe, disait quelque temps avant de mourir : « Que suis-je à côté de cette humble fille ? » En 1941, il avait été envoyé auprès d’elle par le pape Pie XII. Il était particulièrement intéressé par la question de la virginité et de la maternité de la Vierge Marie. Il lui posa la question : Qu’est-ce qui est le plus important en Marie ? Le fait qu’elle soit mère de Dieu ou pleine de grâce ? Alors Marthe, sans hésiter, répond : « La mère de Dieu est nécessairement pleine de grâce. » À cette époque, avant Vatican II, ces deux attributs de Marie, sa maternité divine et sa conception immaculée, étaient souvent abordés séparément et il n’allait pas de soi de les penser en interrelation. Marthe était en avance sur les conclusions du futur concile Vatican II et en une phrase elle en avait dit plus que des chapitres entiers ! Lors d’une autre rencontre avec elle, évoquant son travail de théologien, le père Lagrange confie à Marthe : « C’est pourtant bien ennuyeux la théologie. » Alors Marthe répond avec amusement : « La théologie est une science magnifique mais ce sont les théologiens qui sont ennuyeux. »
A PROPOS DE L'AUTEUR
Véronique Francou est psychologue et passionnée par le dialogue avec les autres traditions depuis la rencontre d’Assise en octobre 1986 avec le pape Jean-Paul II. Elle est membre de diverses associations interreligieuses.