Les Quarante-cinq

L'étau se resserre autour d'Henri III. Tous ses favoris ont été tués dans des duels ou des embuscades. Les Guise, à la tête de la Ligue, n'en finissent pas de comploter contre le roi afin de s'emparer du pouvoir. Dans une tentative désespérée, Henri III recrute quarante-cinq gentilhommes pour assurer sa garde rapprochée et éviter le coup d'État... Sans oublier Chicot, le célèbre bouffon que tout le monde croyait mort.

Dernier volet de « La Trilogie des Valois », Alexandre Dumas partage l'histoire tragique d'Henri III au travers d'un roman d'aventures où la politique et l'amour se mêlent aux combats à l'épée.

Alexandre Dumas (1802-1870) est un écrivain français. Son père, général de la Révolution française, meurt alors que Dumas a trois ans. Sa grand-mère est une esclave ou affranchie noire. Il fait ainsi face au racisme dès son plus jeune âge. Peu doué à l’école, il est surtout instruit par ses lectures religieuses, et des lectures populaires. En 1819, il rencontre Adolphe de Leuven qui l’initie à la poésie, et avec qui il écrira les vaudevilles. Pour échapper au racisme, il s’enfuit à Paris, y devient clerc de notaire et découvre la Comédie-Française. Puis il se consacre au théâtre avec « La Chasse et l'Amour », en 1825, qui connaît un grand succès. Après une série de voyage, il s’essaye au feuilleton avec « Les Trois mousquetaires » en 1844. Commence là un travail effréné : il n’arrête plus. En seulement sept ans il publie « Le Comte de Monte-Cristo » (1844-1846), « La Reine Margot » (1844-1845), « Le Chevalier de Maison-Rouge » (1845-1846), « La Dame de Monsoreau » (1845-1846)...