On était à la fin de 1809 ; l’Empereur venait, par de nouvelles victoires, d’assurer la couronne sur sa tête ; rien ne manquait à sa gloire, mais un héritier manquait à son bonheur et à son ambition. Il ne pouvait plus en espérer de son union avec Joséphine, et la mort venait de moissonner le fils aîné de son frère Louis. On regardait généralement cet enfant comme devant être le successeur de son oncle ; on allait même jusqu’à dire qu’il était son fils, et que l’empereur n’avait donné Hortense Beauharnais en mariage à Louis, que pour cacher le résultat de ses liaisons avec elle.