« Tu es la fille d’un artiste peintre, un bohème que j’ai rejeté de ma vie parce qu’il n’était pas digne de rester mon époux. » Telle est la révélation que, le jour de ses vingt ans, apprend Cylia des lèvres de sa mère, remariée -au comte de Liancourt !
Son père ! Comme Cylia désirerait le connaître, l’aimer, quels qu’aient été ses torts et même son indifférence-à son égard. Certes, le comte de Liancourt a été un second père pour elle. C’est lui qui l’a élevée, a assuré son éducation, mais Cylia, entraînée par son amour filial, repousse ces considérations.
Le hasard la mettra en présence de son véritable père, Monsieur Férias, peintre en renom. Mais la rencontre sera décevante pour Cylia, qui se renfermera dans sa peine et voudra rompre avec celui qu’elle considérait déjà comme son fiancé, l’avocat André Villaines.
Max du Veuzit, par son immense talent, a su traduire ce douloureux problème de l’adolescente, victime innocente du désaccord de ses parents.